BANGUI — Pour subventionner la relance économique des femmes et jeunes à risque du 3e arrondissement de Bangui et Bimbo 3, un micro projet axé sur les activités génératrices de revenu, l’élevage et la culture maraîchère a été soutenu par le PNUD et le gouvernement japonais. Ledit projet est lancé ce 7 septembre à Bangui.
Ce projet vise les zones affectées par le conflit notamment Bangui et ses environs, Bossangoa au nord du pays, Bambari au centre. Relancer l’économique en période de soudure est l’un des objectifs contenus dans le plan de consolidation de la paix. L’intervention du PNUD et de Japon intervient 10 mois après les promesses faites par les partenaires de la Centrafrique à Bruxelles.
Le coût du projet est de 70 mille dollars américains selon le PNUD-RCA. « Le projet lancé pour lequel nous avons remis des kits aujourd’hui a été financé par le gouvernement japonais à hauteur de soixante-dix mille dollars américain soit environ 42 millions de franc CFA. Il a pour but de répondre aux besoins de relèvement des communautés après les évènements que le pays a traversés » a expliqué l’expert du relèvement au PNUD Bienvenu Dianga.
C’est la première phase du projet selon le PNUD-RCA, « nous avions sélectionné 10 groupements et associations qui ont reçu chacun une subvention liquide de 1,5 millions de franc CFA qui vont leur permettre de démarrer des microprojets dans les domaines de petit élevage, de maraîchage, d’agriculture et du commerce. Et 13 femmes qui ont bénéficié des kits de petits commerces, de saponification et de couture et cela n’est qu’une première étape avec 132 bénéficiaires sur 312», a précisé Bienvenu Dianga.
Les bénéficiaires se disent reconnaissant envers le PNUD-RCA et le Japon, « nous remercions le PNUD et l’ambassade du Japon pour leur appui qui va nous permettre de reprendre nos activités économiques que nous avons perdu pendant la crise. Nous comptons en faire bon usage afin d’aboutir à un bon résultat. Il y va de la vie de notre famille respective et de nos associations », s’est félicité Firmin Mongbaziama, l’un des chefs des associations bénéficiaires.
Ce projet s’exécute simultanément à travers les sous bureaux du PNUD qui sont dans les zones concernées. Plusieurs organisations s’intéressent à la résilience après la crise.