Bangui - La République Centrafricaine va commémorer, ce 15 septembre, le 3ème anniversaire du transfert de la responsabilité de la Mission Internationale pour le soutien à la République Centrafricaine (MISCA) à la La Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), a annoncé, mercredi 13 septembre 2017 à Bangui, lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission, le Porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Montéiro.
Pendant 3 ans, la Centrafrique a accompli des progrès appréciables grâce à la détermination et au courage de ses filles et fils épris de paix, a déclaré Vladimir Montéiro.
La MINUSCA se félicite d’avoir contribué à ce processus de sécurisation et de relèvement de la Centrafrique ainsi que de la mise en place des institutions établies, a-t-il également indiqué.
Il a cependant déploré que, malgré des avancées en sacrifices et les efforts en cours, l’on note une dégradation dans plusieurs localités du pays et encourage le processus de dialogue en cours institué entre le gouvernement et les groupes armés.
Il a par ailleurs fait savoir que la MINUSCA met en garde le groupe armé 3 R contre toute tentative de rentrer dans la ville de Bouar (452 km au nord-ouest de Bangui) qui aurait pour conséquence de traumatiser la population civile.
Vladimir Montéiro a souligné que la MINUSCA salue la mise en place du panel des facilitateurs de l’Union Africaine et réaffirme son soutien à l’initiative de l’Union Africaine et sa détermination à travailler avec le gouvernement centrafricain et le panel des facilitateurs pour que la RCA retrouve le chemin de la paix durable.
Il a rappelé que la MINUSCA va continuer d'appuyer l’Union Africaine au niveau logistique et politique en vue de la mise en œuvre de la feuille de route signée le juillet 2017 dernier à Libreville et entend développer un partenariat solide avec le gouvernement et le panel des facilitateurs.
Il a émis le vœu que les efforts conjoints du gouvernement, de l’Union Africaine, des acteurs sous-régionaux et des Nations-Unies puissent contribuer à obtenir des groupes armés l’adhésion à la cause de la paix.
Etienne Vikoma/ACAP