Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) conditionne sa participation au processus de « désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement » (DDRR) à la libération de tous ses combattants arrêtés par les Casques bleus et remis au gouvernement centrafricain, a annoncé lundi 11 septembre un porte-parole du groupe armé.
« Nous ne participerons au DDRR que si nos hommes arrêtés à différentes occasions par les Casques bleus, remis aux autorités centrafricaines et placés en détention au Camp de Roux soient libérés », a déclaré un porte-parole du FPRC. Issu de l’ex-Séléka, le FPRC est dirigé par Noureddine Adam, ancien numéro 2 de cette rébellion qui a renversé le président François Bozizé en 2013. Le groupe armé contrôle plusieurs zones du nord, du centre et de l’est de la Centrafrique. Le groupe armé fédère également autour de lui le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), autre groupe issu de l’ex-Séléka, et l’aile anti-balaka de Maxime Mokom.
... suite de l'article sur Jeune Afrique