Noureddine Adam, 1er vice-président la Séléka, a décidé d'écarter Mohamed Moussa Dhaffane de la direction de l'ex-rébellion et de suspendre sa participation à l'accord de cessez-le-feu signé le 23 jullet à Brazzaville.
L'unité de façade affichée par l'ex-coalition Séléka lors de la signature, le 23 juillet à Brazzaville, de l'accord de cessez-le-feu n'aura pas fait illusion longtemps. Dans un communiqué publié le 4 août, Noureddine Adam, 1er vice-président de l'ex-rébellion, a annoncé que Mohamed Moussa Dhaffane, 2e vice-président et signataire de cet accord pour l'ancienne rébellion, avait été suspendu de ses fonctions "pour non-respect des consignes de la hiérarchie".
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Joint par Jeune Afrique, Noureddine Adam a expliqué que Dhaffane n'avait pas "appliqué les directives du mouvement". "Lors du forum de Brazzaville, il m'a appelé pour me dire qu'on lui demandait de signer un accord, précise-t-il. Je lui ai dit qu'il fallait d'abord que nous en prenions connaissance et que nous en discutions entre nous. Mais il n'a pas tenu compte de mes indications. Depuis, je n'ai plus aucune nouvelle de lui."
Et de préciser : "Le président Djotodia et moi-même ne lui avons jamais donné l'autorisation de signer cet accord."
Cette sanction vise également Mahamat Taib Yacoub, 3e vice-président." Leur intérim sera assuré respectivement par le secrétaire général et le Chef d’état-major", précise le texte.
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