Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a exhorté la communauté internationale à « ne pas oublier » son pays, en l’aidant notamment à assurer sa propre sécurité.
Touadéra qui donnait, mardi soir, une conférence de presse en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, a notamment demandé au comité de sanction des Nations Unies d’examiner avec ‘’bienveillance et diligence’’ la requête de la Centrafrique portant sur la levée de l’embargo sur les armes.
Ce faisant, Bangui pourra, selon le président Touadéra, doter en armes ses soldats formés par la mission européenne de formation (EUTM/RCA).
Faustin Archange Touadéra a également profiter de la rencontre avec les journalistes pour réitérer son appel au renforcement de la capacité militaire de la MINUSCA avec l’arrivée de nouveaux contingents afin d’aider à enrailler l’insécurité persistante imposée par les groupes armés dans les provinces centrafricaines.
Cet appel du président Touadéra n’a pas beaucoup de chance d’être entendu car selon certaines sources, la MINUSCA risque de voir son budget baisser de 7% pour l’année 2018. Ce qui ne va pas favoriser le renforcement des casques bleus déployés en RCA depuis 2014.
Concernant les abus sexuels dont seraient coupables des éléments des forces internationales en Centrafrique, le président centrafricain a affirmé qu’ils devraient être réglés avec l’aide des Etats pourvoyeurs de troupes.
Samedi prochain, le président Faustin Archange Touadéra prononcera un discours devant l’assemblée générale des Nations Unies. Ce sera le deuxième du genre depuis son arrivée au pouvoir le 20 février 2016.
BB/cat/APA