Bangui – Karim Meckassoua, ‘l’installe’ au perchoir du parlement centrafricain, après des semaines de retraite en Europe s’est enfin décide a porter plainte contre les allégations de putsch à son encontre par Didacien Kossimatchi, un des griots les plus virulents de Touadera.
Lors de leur toute dernière entrevue au Palais, Meckassoua avait prévenu Touadera :
“Tu laisses cet individu m’accuser de n’importe quoi sur les ondes nationales, et tu n’as rien dit. Je n’en resterai pas là !”
L’AFFAIRE
Fin juillet, alors que le PM Sarandji n’a jamais eu de cesse de marteler que Radio Centrafrique se devait d’être la voix du pouvoir, très complaisamment, cette dernière ouvrait ses ondes au griot présidentiel en chef, Didacien Kossimatchi, pour une longue logorrhée de liste d’accusations sans fondement contre Meckassoua.
Intelligence avec l’ennemi, atteinte à la sûreté de l’Etat, préparation de Coup, avec la complicité de mercenaires tchadiens, et autres billevesées.
Maître Albert Panda, du collectif de des avocats de Meckassoua a résumé le dossier lors d’un point de presse ce matin à Bangui :
“Pour en revenir aux faits, les membres du collectif des avocats agissent au nom, et pour le compte de leur client. Mr Meckassoua [..] a adressé une plainte, avec constitution de partie civile auprès de Mr le doyen des juges d’instruction, contre Mr Kossomatchi Didacien, porte parole du comité de soutien au Président Faustin Touadera, dénommé Rassemblement des jeunes de la majorité présidentielle (MJRP), et ses complices, pour injures, diffamation, outrage, dénonciation calomnieuse, incitation à la haine, à la violence, et à la révolte.”