À l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a accordé un entretien à France 24. Il revient notamment sur les violences qui embrasent son pays et sur l’incapacité de son gouvernement à y mettre fin, alors que le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les Affaires humanitaires a alerté la communauté internationale sur un risque possible de "génocide" en Centrafrique.
Dans un entretien accordé à France 24, Faustin-Archange Touadéra rejette l’analyse de l’ONU pointant "des risques avant-coureurs de génocide" dans son pays. Selon le président centrafricain, les violences sont générées par un "vide sécuritaire" qui profite aux groupes armés tournés vers la "prédation" et le "grand banditisme".
Le départ de Centrafrique de la force française Sangaris, début 2016, était "prématuré", regrette-t-il par ailleurs. "L’armée centrafricaine doit se reconstruire. Aujourd’hui, il faudrait renforcer la capacité des casques bleus de la Minusca", la mission de l’ONU dans le pays, affirme-t-il, estimant qu’il faudrait "trois ou quatre contingents supplémentaires" pour couvrir les besoins sécuritaires.
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Touadéra : "Le départ de la force Sangaris de Centrafrique était prématuré" Publié le: 21/9/2017 | France 24 |