BANGUI — Les Sociétés sous tutelles du ministère de l’élevage seront réformées, une annonce du ministre Youssoufa Yérima Mandjo, lors d’une conférence de presse à Bangui.
Le secteur de l’élevage représente 15% du PIB avant la crise. Dans le but d’atteindre les objectifs du développement durable, le département en charge de l’élevage table sur des réformes structurelles pour augmenter la productivité et fructifier la rentabilité.
Le ministre de l’élevage soutient l’idée de réforme en ces termes : « Les évènements de 2013-2015 ont entraîné le départ de certains acteurs de la filière bétails-viande notamment les éleveurs peulhs, les commerçants à bétails, les bouchers, les exportateurs des bovins. Donc, nous sommes en phase d’installation de nos services centraux et régionaux afin d’améliorer la productivité et de répondre aux multiples attentes vitales de la population ».
Ces réformes concernent l’Agence Nationale de Développement de l’Elevage (ANDE), la Société d’Etat de Gestion des Abattoirs (SEGA), la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC), le Fonds de Développement Agricole et Pastoral (FDAP) et les associations des commerçants de bétails et des bouchers. Objectif, atteindre la politique de modernisation et de redynamisation de ces services.
D’après le membre du gouvernement, ces réformes sont structurelles et se font d’une manière globale, « c’est un travail que nous faisons progressivement, vraiment en profondeur pour qu’on puisse mieux réparer. Donc, cela demande beaucoup de temps, de patience et du sérieux dans le travail ».
L’un des objectifs de la réforme est d’identifier à Bangui ou dans ses environs un site d’installation d’un marché à bétails en vue de désengorger l’abattoir Frigorifique de Bangui.