BANGUI, 25 Septembre 2017 (RJDH)—Le Comité national de lutte contre le VIH/Sida déplore la faible couverture sanitaire en ARV dans le pays contrairement aux autres pays de la sous- région. Inquiétude exprimée par Léon Gabriel Bango, nouveau coordonnateur du CNLS lors de sa prise de service à Bangui.
Selon lui, le taux de couverture se situe entre 25% et 30% alors que dans d’autres pays comme ceux de l’Afrique occidentale, ce taux se situe à 80%. L’inquiétude du nouveau coordonnateur du CNLS sonne comme un défi à relever après l’initiative en faveur des perdus de vue après la crise.
Le nombre des personnes sous traitement connait une légère hausse « quand nous étions arrivés à la coordination, le nombre de malades qui bénéficiaient d’une couverture en ARV était de 9.000. Et aujourd’hui ce chiffre est passé à 35.000 personnes. C’est pour dire qu’il y’a encore un gap important » a regretté Léon Gabriel Bango, nouveau coordonnateur du CNLS.
Face à ce phénomène, le CNLS définit un nouvel agenda et un changement de cap « notre tâche ici est de faire en ce que le suivi et évaluation soit effectué par la coordination de lutte, selon le principe de Truhans et que cela soit notre fer de bataille pour nous permettre en harmonie avec les grandes décisions que les autorités nationales ont pris pour dire que d’ici 2020, 90% des personnes doivent être dépistées et traitées afin que leurs charges virales deviennent négatives » a-t-il projeté.
Le gouvernement s’est fixé comme objectif un monde sans sida d’ici 2030, le faible taux de couverture en ARV est un handicap qu’il faut corriger en vue d’atteindre l’objectif escompté.