L’aide du FMI ne suffira pas à relancer les économies de la zone. Nouvelles sources de financement, recettes fiscales, diversification… JA fait le tour des réformes à engager d’urgence pour renouer avec la croissance.
«Le chemin est encore long, mais les signes d’un regain de croissance sont bien visibles. » Paul Tasong, commissaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) chargé des politiques économique, monétaire et financière, se veut optimiste. D’après cet économiste camerounais, les mesures d’urgence mises en œuvre depuis la réunion de crise de Yaoundé, en décembre 2016, « devront permettre de porter le taux de croissance de la Cemac à 0,5 % en 2017, contre une récession de – 0,4 % enregistrée en 2016 ».
Près de dix mois après que les chefs d’État de la zone se sont engagés à mener des réformes pour redresser leurs comptes publics, quatre pays – le Cameroun, le Gabon, la Centrafrique et le Tchad – sur les six membres de la Communauté ont conclu un programme d’ajustement avec le FMI et bénéficient de son appui budgétaire. Au total, l’institution de Bretton Woods devrait décaisser en leur faveur quelque 1 044 milliards de F CFA (près de 1,6 milliard d’euros) d’ici à 2020.
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