Bangui — Les habitants de Bocaranga ayant trouvé refuge à Bozoum suite aux violences provoquées par le mouvement 3R, sont toujours sans assistance humanitaire. Les leaders religieux ayant recensé ces personnes appellent à une intervention d’urgence.
Les violences dans la sous-préfecture de Bocaranga ont fait fuir plusieurs ménages vers Bozoum, ville située à environ 120 Km du lieu des violences déclenchées par les rebelles de 3R de Abbas Sidiki. Père Aurelio Gazera, curé de la paroisse de Bozoum ayant initié l’enregistrement de ces déplacés parle de « de 621 familles recensées pour un total entre de 3.000 voire 3.500 déplacés. D’autres personnes sont en train d’arriver », précise-t-il au RJDH.
Le religieux, en déplorant l’absence d’assistance, souhaite une intervention d’urgence pour soulager ces déplacés dont les besoins urgents sont « les abris, les soins de santé, la nourriture, l’éducation et les produits non alimentaires ».
La solidarité se développe autour de ces déplacés sauf l’assistance humanitaire « La Caritas fait l’enregistrement, avec l’aide de Finn Church aid. La Croix rouge Centrafricaine est aussi présente et travaille très bien. Le projet des Pôles de développement (PDD) aide pour la saisie des données et le Comité International de la Croix Rouge a aussi engagé du personnel », a indiqué Père Aurelio.
La Première réunion du Collectif des Ressortissants de l’Ouham-Pendé et de la Nana-Mambéré a eu lieu ce 30 septembre à Bangui, sur initiative des députés de ces localités. L’objectif est de préparer l’aide à apporter à ces personnes vulnérables.