Bangui — Au moins 4 réfugiés centrafricains sont tués et 4 autres enlevés, lors d’un affrontement entre les groupes armés dans le village Koya1-Bwakine à environ 3 km du site des réfugiés centrafricains de Timangolo, situé à 37 km de Gbiti au Cameroun, apprend-t-on des sources humanitaires.
La zone ouest de la Centrafrique, frontalière avec le Cameroun a été attaquée le 21 septembre dernier, par un groupe armé encore non identifié. Cette attaque a couté la vie à 4 réfugiés centrafricains. Beaucoup ont été obligés de fuir vers la sous-préfecture d’Amada-Gaza et Gamboula en République Centrafricaine.
Selon les sources humanitaires, 4 réfugiés en dehors des tués, ont été enlevés lors de l’attaque, « les ravisseurs ont exigé des rançons pour leur libération. Le 22 septembre, au cours d’un accrochage entre les forces camerounaises et les assaillants, 4 personnes auraient été tuées dont 3 réfugiés et 1 élément du groupe armé », rapporte cette source dans l’aperçu humanitaire publié par OCHA.
Les acteurs humanitaires notent qu’il y’a une forte mobilisation des groupes armés dans les zones frontalières, ce qui contraint les réfugiés à retourner vers la Centrafrique. « Le nombre de ces rapatriés spontanés n’est pas encore connu. Aucune évaluation humanitaire n’est encore possible dans la zone. Cependant, il faut noter que l’état de délabrement avancé des infrastructures routières (ponts et routes) constitue l’un des défis majeurs de l’accès humanitaire dans cette zone » lit-on dans l’aperçu humanitaire publié par OCHA.
Selon les informations du RJDH, ces hommes auraient fait incursion à partir du village Gbiti au Cameroun et se seraient dirigés vers un campement d’éleveurs peuls transhumants. Cette situation fait monter la tension dans la zone.