Human Rights Watch a dénoncé dans un rapport paru jeudi, le recours au viol à répétition par les milices Séléka et les antibalaka pendant le conflit centrafricain. L'ONG a recensé plus de 300 cas de violences sexuelles dans le pays.
Les groupes armés en Centrafrique ont eu recours au viol et à des esclaves sexuelles à travers le pays comme tactique de guerre entre début 2013 et la mi-2017, a dénoncé l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) dans un rapport paru le 5 octobre.
Les commandants des unités ont toléré les violences sexuelles commises par leurs troupes et dans certains cas, ils semblent les avoir ordonnées ou y avoir participé eux-mêmes, affirme le document à charge de 176 pages. De nombreux témoignages de victimes racontant dans le détail des viols à répétition chaque jour, renforcés par des entretiens avec des fonctionnaires, des policiers et des médecins, étayent les accusations de HRW. Les deux principales parties au conflit – les milices Séléka prétendant défendre la minorité musulmane et les antibalaka majoritairement chrétiennes – ont toutes deux eu recours à la violence sexuelle.
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