Dans le cadre du programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC), le Fonds monétaire international (FMI) s’engage aux côtés du gouvernement centrafricain à épurer les dettes sociales et économiques des précédents régimes en République centrafricaine. Un encagement pris à la fin de la mission de la 3ème revue du programme appuyé par la FEC enclenchée la semaine dernière par une mission de la délégation du FMI à Bangui.
La continuité de l’Etat se concrétise avec l’épuration des dettes intérieures depuis le régime de Kolingba jusqu’à Samba-Panza en Centrafrique. Lors d’une conférence de presse conjointe, tenue le 3 octobre 2017 au cabinet du ministre des Finances et du Budget, le chef de mission du FMI, Samir Jahjah a réitéré l’engagement du FMI au gouvernement centrafricain.
Au cours de cette conférence de presse conjointe, il est clairement indiqué que les toutes dettes intérieures seront épurées. L’épuration de ces arriérés de salaires sera concrétisée à partir de la fin 2017.
« Un toilettage du fichier des arriérés des salaires prouve que le stock global des arriérés se chiffre à environ 70 milliards de francs CFA. Cela représente 28 mois d’arriérés de salaires d’anciens régimes que le gouvernement actuel devra payer au nom de la continuité de l’Etat. Les discussions sur ce sujet se poursuivront entre les 13 et 15 octobre à Washington. Ce qui pourrait débourser le décaissement de ces dettes à partir du mois de décembre prochain », a indiqué Samir Jahjah, chef de mission du FMI à Bangui.
Ces dettes sont de nature sociale, commerciale et bancaire, à en croire le ministre centrafricain des Finances et du Budget, Henri-Marie Dondra. Un toilettage du fichier des arriérés des salaires au département des finances et du budget a prouvé que le stock global des arriérés se chiffre à environ 70 milliards de francs CFA.
La 3ème revue du programme appuyé par la FEC a permis d’améliorer les conditions de vie des fonctionnaires de l’Etat centrafricain.
D’après l’analyse de la délégation du FMI, le gouvernement centrafricain à rempli les critères de la bonne gouvernance fixés par le FMI. C’est qui de la République Centrafricaine, un bon élève de cette institution monétaire internationale.