Trois musulmans armés ont été interpellés jeudi par les forces de sécurité intérieure déployées sur le check-point érigé à la hauteur de l’Ecole inter Etats des douanes (CIED) à Bangui.
Selon une source policière, c'est pendant les fouilles de routine pratiquées quotidiennement par les policiers et gendarmes que les trois individus qui étaient sur une moto ont été interpellés.
‘'L'exploitation de leurs téléphones portables laisse entrevoir des films d'assassinat des personnes et autres images d'horreur'', a dit la même source policière.
Pour sa part, le ministre de la Sécurité publique, le colonel Denis Ouangao Kizimalet,a déclaré : ‘'On a trouvé sur eux un sac contenant une arme automatique, une arme AK plus deux grenades offensives. Saisi, j'ai instruit le directeur général de la gendarmerie nationale et le directeur de la compagnie nationale de sécurité (CNS) de me les présenter''.
A en croire, le colonel Ouangao Kizimalet, ces check-points érigés sur les grandes artères de la capitale ont pour but de freiner la circulation des armes.
Selon le ministre, suite à l'interrogation des policiers et des gendarmes, les interpellés ‘'disent qu'ils sont partis du Bureau d'Affrètement Routier Centrafricain (BARC) pour se rendre au quartier commercial KM5, dans le 3è arrondissement et qu'ils ont ces armes sur eux pour se protéger en cas d'agression''.
Ce qu'a confirmé, l'un d'eux, Hissène, en déclarant : ‘'Nous partons au KM5 pour des achats afin de préparer de la bouillie pour la rupture du ramadan de ce soir. Nous avons été transportés par une taxi-moto, chacun est venu d'horizon différent et je ne détiens pas une arme''.