Plusieurs personnalités politiques ont été entendues ce lundi à Bangui au sujet des violences de mai 2017 à Bangassou et Bria. D'autres ont rencontré un représentant de la CPI en déplacement à Bangui.
Le tout Bangui jase depuis quelques heures au sujet de « convocations ». En effet, plusieurs personnalités politiques sont passées par le bureau du procureur de la Cour d’appel de Bangui ce 9 octobre 2017. Alexandre-Ferdinand Nguendet, ancien président du Conseil national de transition (CNT) entre 2013 et 2016 et ex-chef de l’État centrafricain par intérim en 2014 et Crépin Mboli-Goumba, ex-ministre de l’équipement, des travaux publics et du désenclavement entre 2013 et 2014, ont été entendus sur les événements qui se sont déroulés du 6 au 20 mai 2017 à Bangassou et Bria, selon un document transmis à Jeune Afrique.
Joint par téléphone, le procureur n’a pas voulu en dire plus. Mais selon une source judiciaire, les deux hommes n’ont pas été mis en examen. Joachim Kokaté, militaire et homme politique qui a récemment accusé le parlementaire Anicet-Georges Dologuélé de projets de déstabilisation de l’État centrafricain, ainsi que Nicolas Tiangaye, ancien Premier ministre, auraient eux aussi été entendu.
En mai 2017, des violences ont frappés la Centrafrique, causant de nombreux décès et déplacés. Une Commission d’enquête avait été mise en place pour faire la lumière sur les raisons des combats.
Les partis dénoncent
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