BANGUI (RJDH)—Trois personnes soupçonnées de vol d’un portable et d’une somme de trente mille ont été arrêtées et privées de visite de leurs avocats à l’office Centrafricain de répression du Banditisme (OCRB) à Bangui.
Il s’agit de deux gardiens et un stagiaire de l’hôtel du Centre arrêtés à la demande du directeur de l’hôtel du Centre après le constat de disparition des biens appartenant à un client. Selon le constat du RJDH le droit fondamental de ces personnes n’est pas respecté.
Noël Maraba-Sana proche parent du stagiaire, a signalé des cas de maltraitance, « l’état de santé de notre frère est déplorable de suite du traitement inhumain et dégradant que la police lui a infligé et il est traumatisé. Ce matin, les policiers ont refusé la visite de son médecin. Nous déplorons ce traitement cruel infligé à notre frère. Malgré tout, il bénéficie de la présomption d’innocence, donc il faut respecter», a réagi le frère ainé du stagiaire.
Le directeur de l’hôtel n’a pas souhaité répondre aux questions mais en off décrit les faits de la sorte, « le vendredi soir, un personnel de la CEMAC en sortant a remis la clé de sa chambre à la réception. Au retour aux environs de 22 heures, il constate la disparition de son téléphone portable et une somme de trente mille francs » fait-il savoir avant de confirmer que c’est lui qui a appelé la police pour nécessité d’enquête.
Devant les accusations de mauvais traitement de la police et de violation de droit des usagers, le directeur de l’OCRB n’a pas été joignable pour répondre aux sollicitations du RJDH.
Selon l’article 5 de la déclaration Universelle des droits de l’homme, « nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants ». La police à l’obligation de protéger, promouvoir et d‘appliquer les Droits de l’Homme.