La visite d’Adama Dieng, conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la prévention des génocides et l’insécurité font ce mercredi la une de la presse centrafricaine.
Sous le titre ‘’Trois présumés auteurs de vol à l’hôtel du centre maltraités par la police’’, le Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH) renseigne que trois personnes soupçonnées de vol d’un portable et d’une somme de trente mille ont été arrêtées et privées de visite de leurs avocats à l’Office centrafricain de répression du banditisme (OCRB) à Bangui.
Il s’agit de deux gardiens et d’un stagiaire de l’hôtel du centre, précise le journal, ajoutant que les parents des présumés voleurs ont confié à la police que leurs proches ont subi ‘’des traitements inhumains et dégradants et ils sont traumatisés’’.
Pour sa part, l’Agence Centrafrique presse (ACAP) publie un autre fait divers titré : ‘’Deux sexagénaires accusées de sorcellerie lynchées à mort à Mbaïki et Boba dans la préfecture de la Lobaye au sud ouest de Centrafrique’’.
Selon une source proche de la municipalité de Bolémba citée par le correspondant de la Radio rurale de M’baïki, José Kogréngbo, relève l’ACAP, une légionnaire a été enterrée vivante car accusée par ses proches parents d’être à l’origine de plusieurs cas de décès dans la famille.
Pour le cas de Boda, la mise en cause a été battue à mort par les jeunes de cette localité, a indiqué le correspondant de l’agence gouvernementale.
A propos toujours de violence, Le Démocrate titre : ‘’ Bocaranga : la MINUSCA n’a jamais usé de la force’’. Ce journal indique que le retrait en douceur des éléments de Sidiki dans Bocaranga a été obtenu par la MIINUSCA après une réunion avec les rebelles.
Parlant du même sujet, L’Expansion titre : ‘’Vaste opération de la MINUSCA pour libérer Bocaranga de la milice 3R’’.
‘’Le calme revient à Bocaranga après une action musclée de la MINUSCA’’, indique l’Ecureuil là où L’Harmattan titre : ‘’Centrafrique-Ippy, Bocaranga : deux zones où les groupes armés continuent de défier le gouvernement et la MINUSCA’’.
D’après le journal, la confusion est totale s’agissant des agissements de certains groupes armés qui règnent en maitre dans ces zones. L’autorité de la MINUSCA et du gouvernement est ainsi contestée, au grand dam des populations qui ne savent plus quoi faire.
Concernant la visite conseiller spécial du Secrétaire général pour les génocides, Centrafric Matin titre : ‘’Débat franc et direct entre Adama Dieng, conseiller spécial et les médias nationaux sur la crise centrafricaine’’.
Pour sa part, Le Démocrate titre sur ces propos de M. Dieng : « Nous ne faisons pas de compromis sur l’amnistie ».
BB/cat/APA