Bangui — « le mariage précoce compromet le leadership féminin » c’est autour de ce thème que les jeunes filles de Bangui ont réfléchi sur leur journée à Bangui. Une activité appuyée par l’ONG Plan international en Centrafrique.
Le défi de leadership féminin est au centre de réflexion des jeunes leaders à Bangui sur initiative et appui de l’ONG Plan International. Ceci dans le 2e arrondissement de Bangui. La célébration de cette journée par ladite ONG intervient après la soutient de l’alphabétisation des enfants à Boda au sud du pays.
Cette initiative selon Akoye Dede Beavogui, intérimaire du chef de mission de l’ONG Plan International Henri Noël Tatangang vise à inciter les enfants à s’émouvoir dans leur milieu, « le Plan international intervient depuis en Centrafrique dans le domaine de l’éducation, de la protection, de la sécurité alimentaire. Et aujourd’hui avec les communautés, les autorités locales et les organisations de la société civile, nous travaillons sur les questions liées à la pauvreté, la violence, l’exclusion et la discrimination. Ceci pour encourager les enfants à développer leurs potentiels et les filles qui sont les plus touchées » a-t-il souligné.
Une journée d’échange autour sur la problématique de la discrimination faite à l’égard des filles dans la société en générale et en milieu scolaire a permis selon la Ministre des Affaires Sociales à la réalisation « une étude par le partenaire notamment l’ONG Plan international, dans le cas de la République centrafricaine où des filles et des femmes ont été victimes dans cette crise » a précisé Gisèle Pana, ministre de la promotion de la Femme.
Promouvoir la jeune fille dans un contexte de volonté politique tendant vers la parité est un long chemin pour la RCA après le retour à l’ordre constitutionnel.