Bangui… Le personnel, les membres de certaines plateformes et les praticiens de la gouvernance forestière ont pris part à une séance d’orientation organisée par le centre pour l’information environnementale et du développement durable (CIEDD) avec l’appui du Centre pour le développement international et la formation (CIDT), sur le genre. Cette rencontre a été organisée cette semaine à Bangui, afin d’assurer une intégration effective du genre dans les processus qui visent à améliorer la gouvernance forestière dans le pays.
Les considérations de genre sont également essentielles pour évaluer l’impact des approches de partenariat volontaire d’après un audit genre des organisations partenaires de mise en œuvre du projet CV4C en Mars et Avril 2017. En tenant compte de leurs nombreux besoins, chaque pays partenaires dans le projet a inscrit une formation sur le genre et l’élaboration de sa stratégie.
La prise en compte du genre est d’une importance capitale dans la gestion de la forêt en RCA, « promouvoir la participation des femmes à la mise en œuvre des accords nationaux et internationaux tels que les APV-FLEGT et la REDD+, est une chose importante car la femme est la principale utilisatrice de la forêt mais le plus souvent elle n’est pas associée dans les processus de suivi de la forêt. Donc nous devons intervenir pour nous attaquer aux attitudes sous-jacentes sociales et culturelles liées à la participation des femmes dans ce secteur qui est perçu comme masculin » a expliqué Jean-Jacques Urbain Mathamale, coordonnateur du CIEDD.
Cette séance d’orientation, selon l’honorable Antoine Koїrhokpi membre de la commission environnement à l’assemblée nationale, « permettra à nous qui sommes membres de la commission environnement à l’assemblée nationale de bien travailler sur la gouvernance forestière afin que la question du genre dans les textes législatifs qui nous parviendront soient respectées ».
Pour lui, la question du genre touche aussi les communautés autochtones « nous avons appris pendant cette formation à différencier la question du sexe à celle du genre et nous avons vu que le genre touche à l’identité, l’appartenance sociale de la personne. Donc nous pensons faire de notre mieux pour qu’il y’ait aussi la participation des communautés autochtones dans les processus de la gouvernance forestière », a-t-il souligné.
Au terme de cette formation, les structures participantes ont défini chacune des plans d’action pour la prise en compte du genre dans la gouvernance forestière.