Suite à l'insistance du groupe de travail de la société civile d'organiser trois jours de deuil à compter du 24 octobre prochain, la présidence centrafricaine a promis de traduire les instigateurs en justice, a appris lundi Xinhua auprès du conseiller en communication et porte-parole de la présidence centrafricaine, Albert Yaloké Mokpème.
D'après M. Mokpème, "il existe un ministère auprès duquel ceux qui ambitionnent organiser des manifestations de quelque nature que ce soit, une grève par exemple, devrait s'adresser pour obtenir, oui ou non, une autorisation, conformément à la loi qui régit l'ordre public en République centrafricaine".
Allant au-delà, M. Mokpème considère que, très souvent, "les mêmes doléances sont toujours soulevées par les mêmes personnes, ce qui laisse présager un sentiment perpétuel de contestation de l'autorité du président de la République pourtant élu par le peuple centrafricain". Il conclut qu'un tel comportement "ne peut pas être constamment toléré et que force restera à la loi".
Prenant comme prétexte les exactions commises par les bandes armées en Centrafrique et qui ne trouvent pas de réponse pour préserver la vie des citoyens, tant du côté du gouvernement que du côté de la mission onusienne MINUSCA, ajoutée à cela la nomination des représentants des groupes armés au gouvernement, au cabinet de la présidence et au cabinet de la primature, le groupe de travail de la société civile a projeté, vendredi dernier, trois jours de deuil à compter du 24 octobre