La Cour pénale spéciale doit débuter ses travaux. Mais dans un pays contrôlé par les groupes armés et toujours déchiré par les violences, ses moyens d’enquête semblent dérisoires.
Dans le village de Kembé, le 10 octobre, des civils musulmans ont été assassinés par des guerriers antibalaka. Ces miliciens chrétiens et animistes écument la région pour en chasser les groupes armés qui ont fait main basse sur les deux tiers de la Centrafrique. Kembé se situe entre la ville de Bangassou (sud-est), contrôlée par les antibalaka, et celle d’Alindao, fief de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), un mouvement rebelle peul composé essentiellement de combattants musulmans (lire Libération du 9 octobre). La population craint des représailles sanglantes de la part de l’UPC.
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