Le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) se dit profondément préoccuper par les massacres civils perpétrés par des groupes armés en Centrafrique. Dans une déclaration faite le 21 octobre 2017 à son siège à Bangui, le Bureau exécutif du CNJ condamne toutes ces agressions faites à la population civile tout en dénonçant les selon son président Hugues Francis Mongombé, toutes les velléités politiques et confessionnelles qui continuent d’alimenter ces tensions.
De nombreuses régions de la République Centrafricaine font face à l’insécurité chronique créée par des groupes armés qui continuent les hostilités. Nombreux sont les populations civiles qui en font frais.
Cette escalade de massacre des civils ne laissent indifférent le Conseil National de la Jeunesse qui s’indignent contre les tueries commises par des groupes armés précisément à Pombolo, Zémio, Bangassou, Bocaranga, Bria, Alindao, Niem entre autres.
«Le CNJ et toutes les organisation de jeunesse réunies condamnent avec la dernière fermeté toutes les agressions et massacres à l’endroit de la population civile et innocente, dénoncent toutes les velléités politiques et confessionnelles qui continuent d’alimenter ces tension, condamnent les assassinats lâches et odieux des jeunes et adolescents lors de cette récente crise dans les villes et provinces ainsi que celui de président du Conseil Sous-préfectoral de Zémio », déclare le président du CNJ, Hugues Francis Mongombé.
De par cette dénonciation et condamnation, le CNJ exige à la Minusca d’appliquer strictement les résolutions 2127/2149 en prenant toutes les mesures possibles pour protéger la population et ramener à la raison les groupes armés.
Aussi, il exige du gouvernement centrafricain de garantir la sécurité des populations et d’accélérer le redéploiement sans condition des FACA. Aux groupes armés, le CNJ exige le respect des diff2rents accords de cessation des hostilit2s et le respect du processus DDRR tout en suppliant les jeunes combattants armés d’arrêter immédiatement les hostilités.
« Le CNJ, fortement engagé dans le processus de la paix et de la reconstruction nationale, prendra sa responsabilité, en prenant à témoin l’opinion nationale et internationale pour le salut de la nation et la survie de la jeunesse », martelé Francis Mongombé.
La déclaration du Bureau exécutif du CNJ fait suite à celle des leaders des organisations de la jeunesse dénonçant le laxisme du gouvernement et la passivité de la Minusca face aux violences faites aux civils.