Bangui- La République Centrafricaine, à l’instar des autres pays du monde, a célébré, mardi 24 octobre 2017 à Bangui, la Journée des Nations-Unies sur le thème : « Du potentiel dans la diversité », en présence du Premier ministre Simplice-Mathieu Sarandji et son gouvernement, des diplomates accrédités en République Centrafricaine ainsi que du personnel civil et militaire de la MINUSCA.
Le Premier ministre Simplice-Mathieu Sarandji a indiqué que cette célébration en République Centrafricaine a un cachet particulier dans la mesure où c’est en ce 24 octobre que le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, entame une visite historique en terre centrafricaine.
« Il s’agit dans ce contexte difficile d’un signal fort et surtout d’un message particulier de soutien et solidarité des Nations-Unies à l’endroit du peuple centrafricain et du gouvernement », a-t-il souligné.
"Tous ceux qui persistent dans la voie sans issue de la violence et de la violation des droits humains répondront de leurs actes devant la justice", a-t-il également prévenu.
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, Parfait Onanga Anyanga, a, quant à lui, expliqué que cette journée a été instaurée pour que l’humanité réfléchisse, s’interroge, échange et prenne conscience de l’importance de la charte, de son application pour un avenir meilleur dans nos pays et dans le monde.
Il a réitéré que la commémoration d’aujourd’hui revêt un caractère spécial dans la mesure où le pays célèbre deux événements, notamment la commémoration de l'entrée en vigueur de la charte des Nations-Unies et la visite du Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres.
Selon lui, cette visite est un témoignage éloquent de la solidarité internationale en faveur de la Centrafrique prônée par la charte et aussi de l’intérêt personnel du Secrétaire général pour la Centrafrique.
Il a enfin invité tous les Centrafricains à s’approprier le préambule de la charte des Nations-Unies qui stipule que : « Nous, peuple des Nations-Unies, …avons pris l’engagement de préserver les générations futures du fléau de la guerre ».
Etienne Vikoma