Bangui- Le Représentant de la Banque mondiale à Bangui, Robert Bou Jaoude, a exhorté les participants à l'atelier de formation sur la mise en œuvre des politiques de sauvegarde environnementale et sociale d'avoir le sens des échanges pour enrichir les débats, à l'ouverture des travaux, lundi 23 octobre 2017, à Bangui.
Photo de famille des participants avec le représentant de la Banque mondiale
Photo de famille des participants avec le représentant de la Banque mondiale
Le but de cette formation est d'outiller les cadres des départements et organisations partenaires afin qu'ils soient en mesure de mieux suivre les projets ayant bénéficié d'un financement de la Banque mondiale en République Centrafricaine.
D'après Robert Bou Jaoude, les politiques de sauvegarde de la Banque mondiale visent à prévenir et/ou atténuer les impacts négatifs que pourraient avoir les projets que ladite banque peut financer en Afrique ou en République Centrafricaine, tant sur les populations que sur les bénéficiaires et d'optimiser plutôt les impacts positifs.
L'une des préoccupations de la Banque mondiale, a-t-il dit, est d'évaluer et gérer efficacement les impacts environnementaux et sociaux des projets, d'où la raison de l'atelier.
Selon lui, les participants à cet atelier seront en meure, à la fin des deux jours de formation, de préparer et mettre en œuvre des projets environnementaux et sociaux puisqu'il leur sera dispensé les politiques et procédures en matière de sauvegarde environnementale et sociale.
Des carences avaient été relevées chez certains cadres chargés de l'élaboration des projets, a souligné Lucienne M'Baïpor, spécialiste en développement sociale, qui a voulu situer les participants sur les bienfaits de la formation.
Elle a attiré l'attention des apprenants sur la nécessité d'évaluer perpétuellement les projets afin de les restructurer au fur et à mesure, sans quoi, c'est peut-être des années perdues à la fin des projets.
Les secteurs concernés par les projets environnementaux et sociaux sont : l'habitat naturel, les forêts, la sécurité des barrages, la gestion des pestes, les ressources culturelles, les populations autochtones, les projets dans les eaux internationales, les projets sur les territoires en conflit, le tout devant faite l'objet d'une médiatisation adéquate.
Alain-Patrick Mamadou