La visite d'Antonio Guterres est l'occasion pour les Centrafricains d'exprimer un certain nombre de doléances. Jeudi 26 octobre, le secrétaire général des Nations unies a multiplié les rencontres, avec les ambassadeurs africains, avec les partis politiques, avec la société civile ou les leaders religieux. Il a aussi une nouvelle fois rencontré le président Touadéra.
Aux leaders religieux, Antonio Guterres a parlé paix et réconciliation. Mais les dignitaires catholiques, protestants et musulmans eux, se sont faits les porte-voix de leurs ouailles. Avec une préoccupation essentielle : la sécurité.
« Nous avons demandé au secrétaire général, explique le pasteur Nicolas Guérékoyame-Gbangou, de la plateforme religieuse, que très rapidement les forces armées centrafricaines soient redéployées sur toute l’étendue du territoire et que la question de l’embargo [sur les armes] soit résolue assez rapidement pour permettre à l’Etat centrafricain de procurer des moyens de mener des opérations à nos forces armées centrafricaines. »
... suite de l'article sur RFI