BANGUI - Dans le cadre d’intervention et de répression des violences basées sur le genre, l’unité mixte intervention rapide et de répression (UMIRR) a enregistré de juin à Aout 2017, une centaine de dossiers de violences sexuelles. Ces cas ont été remis à la justice pour traitement, a-t-on appris de sources bien informées.
En 2016, le nombre de cas des violences sexuelles était estimé onze mille, selon les données des nations-Unies. Dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, l’Etat centrafricain a créé l’unité mixte intervention rapide et de répression (UMIRR) qui est considérée comme réponse à cette situation.
EN UN TRIMESTRE, CETTE UNITÉ A DÉJÀ ENREGISTRÉ TRANSMIS À LA JUSTICE UNE CENTAINE DE CAS POUR EXAMEN, « DEPUIS SON OPÉRATIONNALISATION AU MOIS DE JUIN 2017 JUSQU’AU MOIS D’AOUT2017, C’EST-À-DIRE POUR LE PREMIER TRIMESTRE, NOUS AVONS DÉJÀ PU ENREGISTRER UNE CENTAINE DE DOSSIERS. CES CAS SONT TRANSMIS À LA JUSTICE POUR JUGEMENT », EXPLIQUE ISSA CHARLOTTE DIRECTRICE GÉNÉRALE ADJOINTE DE L’UNITÉ.
D’après la même source, les données du second trimestre sont en train d’être recensés, « actuellement nous sommes en train de documenter les dossiers du second trimestre qui a démarré depuis le mois de septembre ».
ELLE S’EST FÉLICITÉE DU SOUTIEN DE LA COUR PÉNALE SPÉCIALE, « DES FORMATIONS SONT EN COURS À L’ INTENTION DES OPJ DE L’UMIRR ET CEUX DE L’UNITÉ SPÉCIALE DE LA POLICE JUDICIAIRE (USPJ) POUR CONTINUER À ASSURER CETTE COMPLÉMENTARITÉ DANS L’INTERVENTION SUR LES CAS DE VIOLENCE SEXUELLES LIÉES AU CONFLIT. CELA EST UNE TRÈS BONNE CHOSE » A-T-ELLE EXPLIQUÉ.
L’UMIRR est une unité mixte, composée de gendarmes, de policiers et du personnel médical et social. Créée par Décret n0 15.007 du 8 janvier 2015, elle est placée sous l’autorité conjointe du ministère en charge de la Justice et de celui de la sécurité publique.
NINA VERDIANE NIABODE