BOCARANGA — La circulation des biens et des personnes sur l’axe Bocaranga-Mbaïmboum est bloquée par les groupes armés assimilés aux 3R de Sidiki. Information confirmée ce 2 novembre au RJDH par des sources sécuritaires quelque jour après la réouverture de l’axe.
La réouverture du tronçon Bocaranga-Mbaïmboum n’est que de courte durée. L’axe vient d’être bloqué par la présence des groupes armés assimilés aux hommes de Sidiki de 3R après leur mise en déroute par les casques bleus à Bocaranga. L’occupation de cette voie de communication est un handicap majeur les activités économiques dans le nord-ouest du pays.
Les conséquences de l’occupation se font déjà sentir sur les produits de premières nécessités comme le témoigne un habitant de Bocaranga, « cela fait exactement trois jours aujourd’hui que nous nous sommes confrontés à des difficultés de ravitaillement. La circulation est bloquée par des hommes armés. Du coup, nous ne savons quoi faire », a- déploré cet habitant sous couvert de l’anonymat.
Des violations des droits humains sont aussi enregistrées selon cette même source, « il est difficile de circuler librement sur l’axe sous contrôle de ces groupes armés. Tout est conditionné au versement des frais de formalité. Ces hommes armés ont érigé des barrières et font des tirs sporadiques qui créent la psychose au sein de la population »a-t-il ajouté.
Certaines sources jointes par le RJDH parlent d’incursion momentanée et justifient la flambée des prix des denrées de premières nécessité l’insécurité persistante sur le corridor.
Les groupes armés s’attaquent à l’économie au nord du pays après les violences armés de Bocaranga.