Centrafrique : Plusieurs écoles du centre-est et sud-est rattrapent les examens de fin d’année dernière

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Publié le samedi 4 novembre 2017 | RJDH-Centrafrique

© AFP par Pacome
Des élèves centrafricains en pleine composition diplôme du baccalauréat

BANGUI — -Les examens de fin d’année dernière sont en train d’être composés dans plusieurs établissements du centre-est et du sud-est du pays. Ces examens n’ont pas pu être organisés dans ces régions à cause de l’insécurité dans cette partie de la République Centrafricaine.

Ces examens sont organisés dans le Haut-Mbomou, la Haute-Kotto et le Mbomou. Les candidats des villes de Obo et une partie de Mboki dans le Haut-Mbomou ont passé le concours d’entrée en 6ème et le Certificat Fondamental 1(CEF1) le 28 octobre dernier. Ces mêmes examens ont été composés par les élèves du Mbomou.

Des sources à la Direction des Examens et Concours à Bangui ont confirmé la tenue de ces examens dans les localités du centre-est et du sud-est. Ces mêmes sources ont toutefois relevé que seulement certaines écoles de la sous-préfecture de Mboki ont pu composer, « il y a une partie de ces écoles qui n’ont pas été accessibles parce que l’insécurité continue », confie une de ces sources.

Selon nos informations, le Brevet des Collèges et le Baccalauréat devrait être organisés dans ces zones dans les prochains jours, « le ministère ne va pas s’arrêter à ce niveau. Le BC et le BAC vont bientôt suivre dans ces régions afin de permettre aux candidats de se soumettre à ces examens comme ceux des autres régions du pays », explique une source au département de l’éducation.

Les régions du centre-est et du sud-est n’avaient pas pu composer ces examens en juillet dernier à cause des violences dues aux affrontements entre des groupes d’auto-défense et les éléments de l’UPC dont le chef Ali Daras avait été délocalisé dans la région. Ces violences ont fait plusieurs dizaines de morts en trois mois, d’importants dégâts matériels et des milliers de déplacés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. De nombreux habitants de ces villes sont encore aujourd’hui sur des sites de déplacés sous contrôle des casques bleus de la Minusca.