Accusés de passivité face à la situation que traverse le pays, des ressortissants centrafricains résidant en France se sont réunis à Paris pour émettre des « propositions de sortie de crise ». Une démarche qui ne fait pas l’unanimité en RCA : les organisateurs sont en effet soupçonnés d’avoir reçu des financements des proches du président Faustin Archange Touadéra.
Créée le 4 novembre à Paris, une instance qui entend représenter la communauté centrafricaine de France entend peser dans le règlement de la crise qui secoue le pays. Ce nouvel organisme, qui a mis en place un « bureau de représentation », se propose de jouer les médiateurs et de se faire l’ambassadeur de la Centrafrique, notamment dans le domaine économique.
Mais cette instance, à peine née, a fait l’objet de critiques, certains voyant dans cette initiative la main du président Faustin Archange Touadéra, qui voudrait instrumentaliser la diaspora à son profit.
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