L'opération d'évacuation des anciens combattants de la seleka, cantonnés dans trois camps de Bangui, n'a toujours pas lieu bien que leur recensement ait débuté cette semaine. Alors que le gouvernement a besoin de ces terrains pour stocker du matériel et y établir ses militaires, la situation est tendue. En cause, une indemnité qui n'est pas suffisante pour ces anciens rebelles. Reportage dans l'un de ces camps à la rencontre des ex-combattants.
« Tu vois que les bâtiments sont détruits, c'est par rapport la situation des gens qui vivent ici. » Au milieu des vestiges des casernes du camp Béal, où il vit depuis maintenant plus de trois ans, Scheiker, le commandant du site, rappelle que les conflits avec le gouvernement ne datent pas d'hier.
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