BANGUI - Le Cardinal Dieudonné Nzapalaïnga et l’Imam Kobine Layama ont condamné le regain de violence en appelant à la paix et à la retenu. Appel lancé ce 17 novembre dans un entretien avec le RJDH après la tension.
Une partie de Bangui est plongée dans la violence suite à un acte de criminalité dans le 5e arrondissement avec effets collatéraux dans le 3e arrondissement. Une situation qui intervient une semaine après un déjeuner de prière œcuménique avec les toutes les institutions en présence du chef de l’Etat Faustin Archange Touadera.
L’Imam Kobine Layama attribue l’acte aux ennemis de la paix « Après ces douloureux événements qui a endeuillés plusieurs familles, notre pays est tombé bas, nous ne pouvons que nous relever et nous mettre debout, malheureusement y a encore les ennemis de la paix de Dieu et de la foi. Alors mes frères croyants musulmans ou non musulman ayant le droit de combattre le mal. Pour cela, je demande à mes frères et sœurs de chercher à connaitre ses ennemis de la paix pour pouvoir les ramener dans la bonne foi, ce sont des brebis égarés. Nous ne pouvons pas les laisser faire ce qu’ils sont en train de faire. Ces gens qui ont commis ce crime nous ne pouvons pas les appeler musulman, l’islam n’a jamais poussé quelqu’un à faire de crime et de rébellion » a-t-il appelé.
Le cardinal Dieudonné Nzapalaïnga plaide pour la retenu « à chaque fois quand on donne la mort, on donne la mort à un de nos frères. C’est une part de nous-même, nous ne devons pas nous réjouir, nous devons condamner et nous condamnons énergiquement. Et nous demandons à tous ceux qui seraient tentés par le désir de rendre le mal pour le mal de se retenir. C’est un appel à la retenu que je lance pour que les uns et les autres laissent le temps au gouvernement et à la justice faire son travail. Tous ceux qui sont le quartier ne sont pas tous des criminels, il y a amalgame à l’occasion de ce genre de situation. Nous ne devons pas céder à ce genre de sirène » a-t-il demandé.
L’appel des leaders religieux intervient au moment où la reprise des activités reste encore fragile mais progressive dans le 3e arrondissement.