Quand les choses commencent mal, il y’a un risque élevé qu’elles finissent en queue de poisson. Voilà que certains soldats de l’armée centrafricaine, sélectionnés dans des conditions encore floues et envoyés pour un stage commando au Rwanda il y’a quelques mois, viennent à nouveau de faire parler d’eux depuis le lieu de leur stage au Rwanda dans une autre affaire de vol à la sauvette dans un magasin. Conséquence, trois d’entre eux viennent d’être rapatriés ce lundi 13 novembre après une cinquantaine rapatriée au mois d’août dernier. Les faits.
Selon les informations recueillies par CNC, les faits se sont déroulés dans une boutique d’approvisionnement réservée, en partie, aux soldats stagiaires centrafricains pour leur approvisionnement en divers produits. Quelques jours après leur arrivée au centre d’instruction militaire de Rwanda, l’administration militaire locale autorise à tous les stagiaires centrafricains présents dans ce centre d’instruction de s’approvisionner gratuitement pour un montant fixe hebdomadairement dans la boutique d’alimentation réservée à eux à cet effet. Seulement que les choses ne se sont pas déroulées comme prévu pour tous les stagiaires.
Comment les choses se sont-elles passées ?
D’après une source locale, certains soldats stagiaires centrafricains, habitués déjà à s’approvisionner dans la boutique, préfèrent s’abuser de la bienveillance des autorités rwandaises pour voler et voler encore certains produits dans cette boutique, en plus de ce qu’on leur donne sans frais.
Pensant qu’ils faisaient leur pickpocket à l’insu de tout le monde et après un avertissement verbal du surveillant de l’épicerie, trois d’entre eux, qui persistent dans leurs larcins, ont été pris la main dans le sac. Lassés du comportement des 3 présumés voleurs à la tire, les instructeurs en chefs rwandais les ont convoqués pour des explications, mais les choses ont été mal tournées pour eux et ils ont été purement et simplement remis à leurs parents via expulsion le lundi dernier.
À leur arrivée à Bangui, les 3 expulsés ont été embarqués dans le véhicule militaire pour le Camp de Roux. Libérés le lendemain, les 3 expulsés contestent la version rwandaise des faits et disent être innocents de toutes ces accusations. Versions contestées vigoureusement par l’administration militaire rwandaise.
Pour les frères d’armes, promos d’un des trois stagiaires expulsés, en l’occurrence, le caporal Kando-Diégo de la promotion 2011-2, contactés par CNC, il ne fait aucun doute que sa responsabilité dans ces vols soit établie dans ces vols. « Le caporal-chef Diégo est un soldat indiscipliné et qui aime voler. Il a en outre séjourné plusieurs fois dans les prisons militaires pour vols et indisciplines » affirment-ils tout en regrettant la manière à laquelle il a été désigné pour partir à cette formation.
Après l’expulsion d’une cinquantaine des invalides en août dernier devant le président Touadéra à Kigali, il reste seulement une centaine qui poursuit, tant bien que mal, leur formation au Rwanda et ce jusqu’en janvier 2018, date prévue pour la fin de cette formation.
Alors que les choses se compliquent du jour en jour pour les soldats de Damara envoyés pour des formations en Israël et au Rwanda, les autorités du pays, avec la complicité du Chef d’État-major des armées (CEMA) le Général Ludovic Ngaïfei, se préparent à envoyer encore d’autres soldats stagiaires sélectionnés sur des critères familiaux et politiques au pays des Hommes intègres, Burkina Faso.
Chose sûre, le président Faustin Archange Touadéra, à travers sa politique basée sur le népotisme et axée sur l’incompétence, a repris la politique d’enterrement de la RCA entreprise avec son maître François Bozizé