Une modification dans la liste des officiers chargés d'enquêter pour la Cour pénale spéciale - chargée d'enquêter sur les violations graves des droits humains commises en Centrafrique depuis 2003 - est au centre d'un bras de fer entre avec les bailleurs, Minusca, France et États-Unis en tête.
La Cour pénale spéciale (CPS) est l’institution qui concentre tous les espoirs en Centrafrique. Outil majeur de la réconciliation et de la transition, soutenue par la Mission de maintien de la paix en RCA (Minusca) et le Pnud, elle est chargée d’« enquêter, instruire et juger les violations graves des droits humains et les violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire de la République Centrafricaine depuis le 1er janvier 2003 ».
Créée officiellement en 2015, la CPS a effectivement pu commencer à se mettre à l’ouvrage qu’à partir de mai dernier, avec l’arrivée du procureur Toussaint Muntazini Mukimapa, haut magistrat originaire de la République démocratique du Congo (RDC).
Débat sur la liste des enquêteurs
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