Les pierres précieuses extraites en République centrafricaine (RCA) ne rapportent quasiment rien à l'Etat, encore moins aux artisans miniers. Pour cause, des méthodes d'extraction encore artisanales, alors qu'une bonne partie des sites d'extraction seraient aujourd'hui sous contrôle des rebelles.
Les pierres précieuses ne contribuent presque en rien aux recettes de la République centrafricaine. C'est ce qu'a affirmé le ministre centrafricain des mines et de la géologie, Léopold Mboli-Fatran. Les pierres précieuses extraites en République centrafricaine (RCA) ne rapportent «presque rien à l'Etat, et encore moins aux artisans miniers», a déclaré dimanche dernier le ministre à l'issue d'une conférence internationale sur le diamant africain organisée à l'intention de dix pays producteurs et exportateurs par le Conseil mondial du diamant à Bruxelles.
Le cas de la RCA ne serait pas isolé, puisque les populations de plusieurs pays producteurs ne profiteraient pas suffisamment des retombées de l'extraction des pierres précieuses. Léopold Mboli-Fatran a estimé que cette situation s'explique en partie par les méthodes artisanales d'exploitation du diamant dans son pays.
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