Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Ouverture à Bangui de l’atelier de validation de la politique nationale de sécurité alimentaire et de nutrition
Publié le jeudi 23 novembre 2017  |  Agence Centrafrique Presse
Ouverture
© Agence Centrafrique Presse par DR
Ouverture à Bangui de l’atelier de validation de la politique nationale de sécurité alimentaire et de nutrition
Le Premier-Ministre Simplice-Mathieu Sarandji a ouvert, jeudi 23 novembre 2017 à Bangui, les travaux de l’atelier de validation de la politique nationale de sécurité alimentaire et de nutrition (PNSAN), en présence de tous les ministres et des membres des cabinets de la Primature.
Comment




Bangui - Le Premier-Ministre Simplice-Mathieu Sarandji a ouvert, jeudi 23 novembre 2017 à Bangui, les travaux de l’atelier de validation de la politique nationale de sécurité alimentaire et de nutrition (PNSAN), en présence de tous les ministres et des membres des cabinets de la Primature.

Simplice-Mathieu Sarandji a expliqué que la République Centrafricaine, à l’instar des autres pays du monde, a souscrit aux différents engagements et initiatives mondiaux visant à réduire la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la malnutrition, conformément aux Objectifs du développement durable (ODD).

Il a souligné qu’au cours des assisses de Brazzaville, les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), se sont convenus de passer à l’étape de la formulation des politiques, des stratégies de programme et à prendre des initiatives à caractère multisectoriel en vue de garantir la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition.

Il a précisé qu’au regard des études réalisées, il y a quelques années, qui montrent que chez les enfants de moins de 5 ans, 40, 7% sont en retard de croissance ; 4,5% sont émaciés, caractéristiques de malnutrition aiguë et sévère et 1,8% sont en risque de surpoids.

Il a mentionné que chez les nourrissons, 23,5% naissent avec un faible poids ; 43,5% ne profitent pas de l’allaitement maternel inclusif, tandis que 46,5% est le taux des personnes de 15 à 49 ans souffrant d’anémie.

Fort de ce qui précède, le Chef du gouvernement a fait observer qu’il est urgent de disposer de document de politique et de stratégies appropriées afin de donner à notre pays la chance de sortir du désastre alimentaire et nutritionnel.

Selon lui, l’élaboration et la mise en œuvre de cette politique impose de multiples défis que le pays seul ne pourra relever.

D’où le remerciement du gouvernement à l’endroit de la FAO ainsi que des partenaires dont les appuis technique, matériel et financier ont contribué à l’aboutissement du processus.

A l’endroit des participants, le Premier-ministre a émis le vœu qu’au terme de ces travaux, ils sortent avec un document unique et consensuel qui servira de guide au gouvernement et qui suscitera l’adhésion et l’engagement des partenaires à poursuivre leur contribution à l’œuvre du relèvement de notre pays.

Le Représentant de la FAO, Jean-Alexandre Scaglia, a pour sa part, rappelé l’engagement de la République Centrafricaine à ces différents programmes et initiatives mondiaux, ajoutant que son institution continuera d’appuyer le gouvernement centrafricain dans l’élaboration de ces politiques afin de réduire sur le long terme cette malnutrition chronique qui continue de frapper le pays.

Enfin, il a indiqué qu’il attend avec impatience, les conclusions des travaux de cet atelier de 48 heures afin de mettre en place un plaidoyer efficace, en collaboration avec le gouvernement, auprès de la communauté internationale.






Etienne Vikoma/ACAP
Commentaires


Comment