BATANGAFO (LNC) — Ville morte au sens propre du terme ce mercredi à Batangafo.
Les habitants se terrent, les rues sont désertes. Près de 10.000 habitants avaient fui les combats pour se réfugier à l’hôpital, au domicile du maire, à la mairie, à la paroisse et en brousse.
Les discussions entre les belligérants d’hier après midi à la sous préfecture de Batangafo ont tourné court.
Refus des Séléka d’une proposition française de cantonnement de leurs troupes à l’extérieur de la ville.
Depuis, la situation s’est radicalisée.
Des renforts Séléka ne cessent d’affluer à Batangafo.
Et hier soir un nouveau et violent clash a eut lieu. Les français ont été pris à partie dans une embuscade.
Ce ne sera que tard dans la nuit que les Sangaris, appuyés par les Misca parviendront à repousser les assauts Séléka.
Des pertes humaines et des blessés français auraient été signalées, mais le commandement militaire français refuse toujours de communiquer sur le sujet.