RCA : plus de 60% des dettes dues aux cotonculteurs apurées

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Publié le jeudi 30 novembre 2017 | Agence de Presse Africaine

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Fleur de coton

Ibrahim Midou, directeur de la cellule coton organe chargé de la production du coton en RCA, a annoncé jeudi à Bangui, que sa structure a payé à plus de 60% les arriérés de dettes qu’elle devait aux contonculteurs.

De 2011 à 2017, cet organisme étatique doit aux contonculteurs de Centrafrique des dettes d’un montant de 1 441 420 281F CFA et toutes les cinq préfectures productrices de coton en Centrafrique sont concernées par ce paiement de dettes.

Selon le directeur de la cellule coton Ibrahim Midou, les arriérés des cotonculteurs de 2011 à 2013, ont été payés en partie pour les uns et l’apurement a été total pour les autres.

Ainsi 870 781 373 FCFA sur 1 441 420 281 FCFA ont été payés aux producteurs de coton de Centrafrique. L’apurement des dettes de 2017 de cotonculteurs de l’Ouham Pendé a été total.

De même, le gouvernement a pu payer la totalité des arriérés de dettes dus à la préfecture de la Kémo qui s’élevaient à 98 449 523 FCFA.

Les arriérés de dettes de la préfecture de l’Ouham estimés à 1 071 344 835 n’ont été versés qu’à hauteur de 115 132 129 FCFA.

La Nana Gribizi à qui on devait environ 142 449 523 FCFA a été intégralement payée. Il en est de même pour les cotonculteurs de la préfecture de la Ouaka qui ont perçu tous leurs arriérés dont le montant a été fixé à 14 008 738 FCFA.

Les arriérés des cotonculteurs ont été payés sur fonds propres de l’Etat et, ainsi, la Banque Mondiale après un audit qu’elle a commandé pourra verser le reste des dettes aux cotonculteurs.

La culture du coton nourrit plus de moitié de la population centrafricaine. La RCA dispose d’une usine d’égrenage et de traitement de coton fibre dans la ville de Bossangoa au centre nord de la RCA. Cette usine a été installée par les Chinois depuis 2011.

Pour cette année, la production du coton graine a été de 1.700 tonnes. Le coton fibre s’élève à 677 tonnes exportés vers la Chine, un partenaire dont le marché est préférentiel pour la Centrafrique.

Avec le retour progressif de la paix en Centrafrique et compte tenu du fait que les régions productrices de coton sont dominées par les groupes armés, les paysans auront la chance de reprendre leurs activités afin d’améliorer leurs productions.

BB/cat/APA