Le mercredi 29 novembre dernier, les parlementaires centrafricains étaient appelés à voter concernant le projet de loi de finances 2018 soumis au débat en plénière. La loi de finances 2018 a finalement été adoptée par 116 voix pour, 11 contre et 2 abstentions, une première en Centrafrique.
La loi des finances 2018 votée à 90 % : pour une première en Centrafrique c’est bien une première, une loi des finances votée au mois de novembre marque un grand pas vers la bonne gouvernance. La date du 29 novembre 2017 restera à jamais gravée dans les annales de la République centrafricaine. Le gouvernement et en particulier ministre des Finances Henri – Marie Dondra aura réussi a bouleversé les mauvaises habitudes. On se souviendra que depuis l’indépendance selon les dires du président de l’Assemblée nationale aucune loi des finances n’aura suivi toutes les procédures en passant par les conférences budgétaires, des arbitrages difficiles pour des ressources quasi inexistantes,des débats à n’en plus finir à la commission finance de l’Assemblée nationale que préside Martin Ziguélé. Des sources proches du président de l’assemblée nous confirment son implication celles de Ziguélé et de Thimoleon Mbaikoua à tout faire pour respecter les délais constitutionnels. Dans les débats on retiendra le faible niveau des ressources propres 117 milliards, un niveau d’endettement élevé 594 milliards. On retiendra également que le gouvernement par la voix de son ministre des finances aurait pris l’engagement d’intégrer environ 6 000 fonctionnaires d’ici 2020 en consacrant 32 % de son budget au volet social. Dans tous les cas ministre des Finances compte sur le prochain conseil d’administration du FMI pour relancer l’économie du pays par le règlement des arriérés. Les recommandations du rapport de la commission finance de l’Assemblée nationale souligné par le président Mekassoua devraient aider à l’assainissement des finances de la République centrafricaine.
Affaire à suivre…