Johnny Hallyday est décédé dans la nuit de mardi à mercredi, des suites d’un cancer des poumons. Personne n’aura pu échapper à la nouvelle. En revanche, peu connaissent l’histoire camerounaise du rockeur français, qui poussa Ahmadou Ahidjo à fustiger « le comportement yéyé ».
Nous sommes en mai 1968. Johnny Hallyday est en Afrique, pour sa troisième tournée sur le continent. Elle doit le mener à Dakar, Niamey, Ouagadougou, Kinshasa, Yaoundé et Fort-Lamy (actuel Ndjamena). Interrogé par une radio française sur l’Afrique, le rockeur répond : « Ça me fait plaisir d’y retourner parce que c’est un beau pays (sic) et puis j’aime le soleil. »
Mais Johnny Hallyday va surtout se retrouver au cœur d’une (em)brouille diplomatique. Il a même les honneurs d’un télégramme diplomatique de l’ambassade de France à Yaoundé, retrouvé par les auteurs du livre « Kamerun ! » dans les archives de Jacques Foccart, chef de la cellule Afrique de l’Élysée, où siège encore pour quelques mois Charles de Gaulle.
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