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© Autre presse par DR
Le président et les membres du gouvernement. |
Le directeur de cabinet du ministère centrafricain de l’Enseignement primaire et secondaire, Ernest Mada, a menacé de couper les salaires des enseignants affectés par les pluies dans la préfecture de la Vakaga (extrême nord-est) et de leur infliger des sanctions administratives s’ils s’obstinent à ne pas rejoindre leurs postes pour l’année scolaire 2017-2018, a appris Xinhua samedi d’une source proche dudit ministère.
A cet effet, une réunion a regroupé les députés de la Vakaga et certains responsables de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA.
Selon M. Mada, "cette réunion a pour but de trouver des solutions idoines à la problématique du redéploiement des enseignants, qui s’inscrit dans le cadre du relèvement du système éducatif mais aussi l’instauration de l’autorité de l’Etat, sans mettre de côté les services sociaux de base".
La mission onusienne en Centrafrique MINUSCA a été représentée à cette réunion parce qu’elle est disposée à accompagner le gouvernement dans sa politique de restauration de l’autorité de l’Etat et du redéploiement de l’administration sur l’ensemble du territoire.
L’accès à la préfecture de la Vakaga est saisonnier. Par la route, l’accès à la région n’est possible que pendant la saison sèche, de novembre à avril. Pendant la saison pluvieuse, seule les avions peuvent s’y rendre. La crise sécuritaire et la dégradation très prononcée des routes ont forcé un grand nombre de fonctionnaires ou agents de l’Etat à hésiter à rejoindre leur poste dans la préfecture de la Vakaga.
Dans le domaine de l’éducation, pour préserver le minimum, des maîtres-parents sont obligés de prendre le relais auprès des écoliers et élèves, en lieu et place des enseignants titulaires.
Officiellement, l’année scolaire en RCA démarre en octobre et prend fin en juin de l’année suivante. F
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