En Centrafrique, l’ex-chef rebelle Noureddine Adam déclare, dans un entretien à l'AFP, « vouloir la paix avant tout ». Pourtant, dans le même temps, il menace d'attaquer Bangui et qualifie le président Faustin-Archange Touadéra de « criminel ». Face à ces déclarations, des sources gouvernementales et diplomatiques dénoncent des contradictions et sentent « de l'affolement » chez le dirigeant du Front populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC).
« Noureddine Adam veut-il la paix ou la guerre ? » s'interroge un poids lourd du gouvernement après la publication d’un entretien, donné à l’AFP depuis son QG de Birao, dans l’extrême-nord de la Centrafrique.
« Il n'est jamais clair et pourtant le FPRC détient plusieurs portefeuilles ministériels, des postes dans des cabinets », dit ce ministre qui estime que « la peur va changer de camp ». En effet, analyse un diplomate, Noureddine Adam « se nourrit de la partition du pays. Le retour de l'Etat - les préfets, sous-préfets - lui est insupportable ».
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