BANGUI, 1er Janvier 2018 - 1369 sur 1755 réfugiés soudanais basés à Pladama-Ouaka au centre du pays sont rapatriés volontairement dans leur pays d’origine. Un mécanisme du HCR pour accompagner et installer ces derniers au Soudan. La deuxième vague est partie de Bambari ce 31 décembre 2017.
Ce rapatriement d’après l’UNHCR est une solution durable aux problèmes des réfugiés. Pour cela deux potentiels ont été fixés celui du retour et de l’intégration locale. L’UNHCR a affrété deux avions qui assurent par semaine le retour depuis le lancement du rapatriement.
Hamaht Aroun père d’une famille de huit personnes très content de rentrer enfin chez lui à Dafhaq livre ses dernières impressions à sa montée de l’avion, « j’ai fait dix ans en Centrafrique, aujourd’hui je suis très content de rentrer dans mon pays. Je n’ai jamais eu de problème avec mes frères de Pladama-Ouaka, je les remercie pour leur hospitalité, je remercie également l’UNHCR, la CNR et le pays qui nous ont donné des aides multiformes pour notre bien-être surtout en santé et éducation pour nos enfants » a-t-il témoigné.
Certains habitants de la localité ne cachent pas leur émotion suite à cette séparation intervenue « nous vivons vraiment sans problème. Chacun des deux camps exerce librement ses activités. Nous leur avons donné des terres, on cultivait ensemble. Mais aujourd’hui, ils décident de rentrer vraiment nous sommes mal à l’aise comme s’ils emportent une partie de nous » a confié Mathurine Rédikra.
Un dispositif d’accompagnement est mis en place par l’UNHCR du Soudan pour les accompagner selon Lydia Gebrekristos chef de bureau UNHCR à Bambari, « arrivés au Soudan, ils sont accompagnés par le HCR et ses partenaires sur place qui vont leur donner de l’argent pour la reconstruction de leurs maisons et acheter leurs champs. Il y’a même des écoles en construction, mais l’accompagnement sera périodique juste pour les rendre autonomes » a-t-elle indiqué.
La deuxième vague de rapatriement intervient trois semaines après la première et qui va se poursuivre demain 2 janvier 2018.