Depuis son élection en février 2016, à la tête du pays, le président Centrafricain peine à résoudre la situation de crise sécuritaire, économique et sociale qui frappe le pays. Pour faire face, cet ancien Premier ministre du président déchu François Bozizé entend resserrer les rangs. Six hommes composent son premier cercle, vieux compagnons ou membres de sa famille.
« J’ai foi que nous réussirons le pari de restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national pour permettre le redécollage économique du pays. » Cet espoir, c’est celui qu’affichait Faustin Archange Touadéra, samedi, lors de ses vœux à la nation. Mais le chemin semble long avant que le « Plan national de relèvement et de consolidation de la paix en RCA » ne porte réellement ses fruits.
Depuis la fuite de François Bozizé, chassé par la rébellion Séléka en mars 2013, la Centrafrique traverse en effet une crise dont elle peine à sortir. La situation sécuritaire plus que délétère dans laquelle certaines régions du pays et les difficultés de l’État à reprendre pied hors de la capitale sont toujours plongées oblitère les timides avancées réalisées sur le chemin du « relèvement ».
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