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Centrafrique : Les associations des victimes de la crise se réorganisent sur les techniques de sensibilisation
Publié le mercredi 10 janvier 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Centrafrique : les capacités des membres des comités locaux de paix et de réconciliation renforcées par LCDH et NDI
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BANGUI, 9 Janvier 2018 - Après quelque années d’exercice, plusieurs ONG nationales de défense des intérêts des victimes renforcent les capacités de leur membre sur les objectifs et leurs droits. Une activité parrainée par la Ligue Centrafrique des Droits de l’Homme (LCDH) ce 8 janvier à Bangui dans le cadre du partenariat stratégique, un projet de l’ONG Cordaid.

Il s’agit des ONG AVUG, AVED, ASVI et ANAF qui ont pris part à cette session organisée pour besoin de la cause. Ce renforcement de capacité intervient dans un contexte où la Cour Pénale Spéciale sensée juger les crimes commis sur le territoire centrafricain depuis 2003 appelle les victimes des crises à se mettre en association.

Joseph Bindoumi, président de la Ligue présente l’activité comme l’un des objectifs poursuivis pour l’année 2018. « Nous avons déclenché pour l’année 2018, une série de formations de tous les acteurs de la société civile qui luttent pour la défense des intérêts des victimes. cet atelier sera consacré à des techniques de sensibilisations, cela veut dire que les personnes qui vont participer seront formées sur les techniques d’approche et d’échange en vue d’amener les victimes à faire le récit de ce qui leur est arrivé durant les évènements douloureux », a-t-il précisé

Il revient sur les difficultés rencontrées dans le domaine de la sensibilisation. « Au départ, nous avons envoyé des gens sur le terrain mais nous nous sommes rendus compte que par leur mauvaise habilité, certains n’étaient pas aptes à dire leurs souffrances qu’elles ont connues et donc avec cette formation, nous sommes certains que les quatre associations des victimes que nous avons invitées seront outillées pour que les victimes qui étaient réticentes puissent se livrer et donner à ces organisations les informations nécessaires qui pourraient être exploitables par la suite », a-t-ajouté.

L’initiative de la LCDH intervient après la cartographie de la crise faite par les organisations des défenses des droits humains, lesquelles organisations projettent se constituer partie civile en faveur des victimes.
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