La présence de Casques bleus dans la ville centrafricaine de Paoua (nord-ouest) a permis de contenir la situation sécuritaire et limiter la mort de civils innocents, a dit le porte-parole de la mission onusienne en Centrafrique (MINUSCA), Vladimir Monteiro, mercredi.
Lors d'un point de presse de la MINUSCA, il a rappelé la visite du représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Kenneth Gluck, aux côtés de la ministre centrafricaine de la Défense, Marie Noëlle Koyara, à Paoua vendredi dernier, dans le but d'évaluer la situation sécuritaire dans la localité.
Le porte-parole de la Force de la MINUSCA, le lieutenant-colonel Côme Ndayiragije, a pour sa part indiqué que "de nombreux déplacés ont cherché refuge autour de la base de la MINUSCA, et les soldats de la paix effectuent actuellement des patrouilles pour les sécuriser".
M. Monteiro a condamné à cette occasion "les violences injustifiées causées à la fois par les éléments armés du groupe Révolution et Justice (RJ) de Sayo et ceux de l'ex-Séléka sous le contrôle de Hamat Bahar".
Au-delà de l'intervention des Casques bleus à Paoua, il a aussi présenté l'opération-pilote du désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), lancé par le chef de l'Etat centrafricain Faustin-Archange Touadéra le 30 août dernier et qui a pris fin en décembre dernier.
M. Monteiro a parlé de 439 ex-combattants désarmés et démobilisés, dont 240 ont été retenus pour l'intégration dans les forces armées centrafricaines (FACA).
Durant cette opération, a-t-il poursuivi, 360 armes, 5.220 munitions et 376 explosifs ont été collectés. F