Il n'y a aucune mise en examen dans l'affaire des accusations de viols en Centrafrique contre des soldats français de Sangaris. La justice française a ordonné, ce lundi, un non-lieu pour des militaires faute d'établir leur implication.
Sans surprise, c'est une ordonnance de non-lieu qui a été prononcée en fin de semaine dernière, comme vient de nous l'indiquer l'Association de lutte contre l'exploitation sexuelle. Cette décision vient donc confirmer le non-lieu requis par le parquet de Paris.
Motif : les juges d'instruction expliquent qu'il n'y a pas suffisamment de charges pour renvoyer les soldats mis en cause dans cette affaire devant un tribunal. Dans son réquisitoire ce matin, le parquet a souligné qu'il ne pouvait affirmer qu'il n'y avait eu le moindre viol, tout en parlant d'incohérences matérielles et de variations de témoignages qui ne permettent pas « d'établir des faits circonstanciés et étayés à l'encontre des militaires ».
Vers une procédure en appel ?
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