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© AFP par PACOME PABANDJI
Opération de destruction d`armes par les soldats français de la Sangaris. Jeudi 4 décembre 2014. Bangui |
Bangui – le premier lot des armes et des munitions russes est déjà arrive à Bangui. Mais les troupes françaises, basées à M’poko et qui contrôlent tous les mouvements de l’aéroport international les a bloqué; officiellement pour une vérification approfondie. Conséquence, les FACA (l’armée centrafricaine) ne sont toujours pas servis.
Peu avant, la France à New York à l’ONU avait sonné l’alarme, en mettant en doute le plan russe, notablement sur les conditions de stockage des armes, aux dires d’un diplomate onusien sous anonymat, se confiant à l’AFP.
Etonnament, les autorités centrafricaines n’ont pas réagi contre cette immixtion française dans une affaire qui ne les concerne pas.
Car il appartenait à la MINUSCA de procéder aux contrôles et non aux français.
Selon le document de l’accord, l’assistance militaire inclut deux bataillons de 1.300 hommes – qui viennent d’être récemment formés par l’Union Européenne (EUTM-RCA) — qui seront armés de fusils automatiques, de pistolets et de munitions.
Parmi les armes de la liste, il y a 900 pistolets, 5,200 fusils d’assaut, 140 fusils de tireurs d’élite, 840 mitrailleuses Kalachnikov, 270 RPGS et 20 armes antiaériennes.
Moscou envisage aussi de fournir des millions de pièces détachées, des munitions incluant des cartouches capables de percer des blindages, des grenades et des mortiers, conclut le document.
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