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Centrafrique: Des organisations de la société civile présentent le rapport de l’atelier sur la RSS/J d’Addis-Abeba
Publié le mercredi 17 janvier 2018  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Une vue des participants sur l`atelier RSS-J
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BANGUI — Dans le domaine de la Réforme du Secteur de Sécurité et de la Justice (RSS/J) s’est tenu à Bangui au siège de l’AGETIP-CAF le 12 janvier la restitution de l’atelier inaugural d’une série de formations et de renforcement des capacités sur l’engagement des organisations de la Société civile(OSC).

C’était l’occasion pour les organisations de la société civile de mettre en place un cadre d’orientation pouvant leur permettre de s’approprier les questions relatives à la Réforme du Secteur de Sécurité et de la Justice. Cet atelier inaugural sera suivi d’une série d’ateliers de formations sur la RSS/J en faveur de la société civile pour permettre d’établir un partenariat entre le Réseau Africain de la Société Civile. A cet effet, huit (8) organisations de la société civile centrafricaine avaient pris part à cette rencontre avec l’appui financier d’OXFAM et Cordaid en RCA. Il était question pour elles avec leurs consœurs du continent de mettre en place une plateforme de la société civile continentale.

Cette rencontre a permis aux OSC de revoir leur implication réelle dans le processus de Réforme du Secteur de Sécurité et de la Justice. Car longtemps absentes des débats liés sur la RSS/J, elles veulent se positionner comme de nouveaux acteurs sur lesquels les pouvoirs exécutif et législatif doivent désormais compter.

Léa Koyassoum-Doumta Mboua, membre de la Société civile y voit une occasion unique pour les OSC de fédérer leur action commune pour impliquer davantage la population. «Nous voudrions qu’il y ait un cadre de concertation plus inclusive entre les acteurs politiques et la société civile. Favoriser une communication transparente afin de permettre à la population de s’impliquer davantage dans la question de sécurité et de justice», dit-elle.

Thierry Vackat, président de la Commission défense au Parlement, apprécie l’implication de la société civile. «Nous avons initié par le passé beaucoup d’ateliers dans le sens de la Réforme du Secteur de Sécurité. Aujourd’hui nous voyons que la société civile s’approprie en fait cette initiative. Donc cela permet de toucher la base. Il faudrait que le peuple centrafricain arrive à comprendre ce que c’est que la Réforme du Secteur de Sécurité» a-t-il déclaré.

Pour Isabelle Solange Maradas Nado, Chargée de mission en matière de Réforme du Secteur de Sécurité, la question de Réforme du Secteur de Sécurité et de la Justice est transversale. «La sécurité n’est pas seulement l’apanage des porteurs de tenue mais c’est une affaire de tous. Si aujourd’hui la société civile s’implique dans la question de RSS/J, pour nous, c’est un signe positif. »

Des échanges fructueux entre les OSC ont abouti à la décision de mettre en place un cadre national des OSC pour leur engagement réel dans les questions de RSS/J qui échappent encore à la connaissance des Africains.

La Réforme du Secteur de Sécurité et de la Justice reste un grand défi pour la Centrafrique et son impact sur la vie de la population centrafricaine demeure encore superficiel.
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