 |
NEWS |
© Autre presse par DR
Peter Maurer, président du Comité international de la Croix-Rouge (CIRC) |
Genève – de retour en Suisse après une tournée de 4 jours en Centrafrique, en visitant notamment des camps de déplaces à Kaga-Bandoro et Bambari, Peter Maurer tire la sonnette d’alarme sur l’urgence de l’aide humanitaire, avec la moitié du pays en situation de nécessite absolue.
Comme le constate le CICR dans un récent communiqué de presse, “L’escalade de la violence a forcé une personne sur cinq à fuir son foyer, ce qui représente le niveau de déplacement le plus élevé depuis que la crise a éclaté en 2013. Le nord-ouest et le sud‑est du pays sont actuellement les plus durement touchés.”
Le bilan de P. Maurer : “Ce voyage intervient à un moment, et dans un pays où 20% de la population est déplacé, plus de la moitié de la population a besoin d’assistance alimentaire. Et en même temps, c’est un pays qui n’apparaît pas tous les jours et toutes les semaines sur l’agenda international de politique et de diplomatie internationale; et n’apparaît pas tous les jours dans les media internationaux. Le CICR qui travaille depuis longtemps en Centrafrique a besoin de soutiens plus important pour son travail, notre travail de soutien à le Croix Rouge centrafricaine. Mais surtout, aux populations civiles, aux populations déplacées de ce pays. Il est aussi important que les pays voisins, que la communauté internationale, s’engagent sur ce conflit, parce que c’est devenu un conflit avec implications internationales aussi, puisque les humanitaires ne peuvent pas résoudre les problèmes dans le fond.”
DÉGRADATION CONTINUE
La situation se dégrade, et en même temps, j’ai retrouvé un pays qui a des institutions faibles, qui a des difficultés à mettre en place un ordre étatique. Donc c’est un cercle vicieux de pauvreté, de difficultés politiques, et qui fait que les humanitaires sont de plus en plus sollicités.” ajoute-il.
Pendant sa visite, M. Maurer a rencontré Faustin Touadéra, le président centrafricain, et s’est entretenu avec des ministres, des travailleurs humanitaires et des membres du corps diplomatique.
« Je remercie les autorités de la bonne volonté dont elles font preuve pour soutenir l’action humanitaire, et je salue les efforts importants consentis par le personnel et les volontaires de la Croix-Rouge locale. » Conclut-il.
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
